11.03.2019 - Conférence

La SRT Berne reçoit Gilles Marchand

Plus de 5'000 romands et francophones, téléspectateurs et auditeurs réguliers de la RTS, habitent en ville de Berne et dans sa périphérie

Dans un esprit de transparence et avec force enthousiasme, Gilles Marchand a dépeint les enjeux de la SSR.

Près de soixante personnes ont répondu à l’appel de la SRT Berne et de l’Association romande et francophone de Berne et environs (ARB), pour entendre une conférence de Gilles Marchand, le directeur général de la SSR. Dans un esprit de transparence et avec force enthousiasme, Gilles Marchand a dépeint les enjeux de la SSR, dans le sillage de l’initiative « No Billag » et des promesses faites par les responsables de la SSR, en marge de ce débat politique intense. « A l’échelle de la Suisse, la SSR est un monstre » reconnaît-il. « En même temps, elle doit se mesurer aux grandes plateformes et chaînes étrangères où elle est un nain, en termes financiers surtout ». Et de citer cet exemple : la SSR envisage la production propre de 8 séries, par an. Elle répond ainsi au succès, notamment, de Quartier des banques diffusée l’an dernier et appréciée par le public. Dans le même temps, Netflix le géant mondial, en produira huit par semaine. « Elle est bien là notre concurrence », s’exclame le Directeur général.

C’est dans cet esprit qu’il s’applique donc à réaménager et à restructurer, en priorité, le patrimoine immobilier de la SSR, afin d’éviter de tailler dans ce qui fait sa force, les programmes. Dans cette entreprise, il s’agit, encore, de tenir compte des conditions générales entourant les tâches de la maison : outre les mesures d’économie, ce sont la réduction de la redevance et un plafonnement budgétaire. Les personnes présentes à la conférence ont pu se rendre compte de la quadrature du cercle que les responsables de la SSR sont amenés à découvrir. Le débat est d’autant plus sensible que tous les médias traditionnels, écrits et électroniques, privés et publics se trouvent, aujourd’hui, en pleine tourmente et en mode de survie face aux nouvelles habitudes, à canaux multiples, des consommateurs d’écrits, de sons et d’images.

Yves Seydoux, SRT Berne