24.02.2014 -

La SRT Vaud rencontre Gilles Marchand

Le 11 décembre 2013, les membres de la SRT Vaud étaient conviés à rencontrer pour une discussion le directeur de la RTS, Gilles Marchand.

Le 11 décembre 2013, les membres de la SRT Vaud étaient conviés à rencontrer pour une discussion le directeur de la RTS, Gilles Marchand. Cette discussion était aussi l’occasion pour la SRT Vaud de faire réagir le Directeur RTS sur les résultats de l’enquête menée auprès des auditeurs et téléspectateurs vaudois (membres SRT Vaud), résultats qui ont été analysés par la RTS. 

Premier constat, ce questionnaire comportait quelques approximations méthodologiques : culture et divertissement ou encore information et politique étaient liés alors qu’ils recouvrent des domaines différents à la RTS.

Si certains auditeurs ont montré une lassitude par rapport aux journaux horaires sur les chaînes radiophoniques, le Directeur argumente sur le fait que peu de personnes, dans un échantillon plus vaste, écoutent attentivement sans interruption la radio d’un bout à l’autre de la journée. 

Selon les résultats de l’enquête, le public est plus friand de reportages, à la fois instructifs et variés, que de débats, dont les antagonismes sont peu plébiscités. De plus, bon nombre de sondés regardent les informations d’abord à la télévision suisse, puis en France. Pour Gilles Marchand, seule une présentation originale ancrée régionalement peut maintenir la fidélité des téléspectateurs à la RTS. De même, il est vrai que le vecteur télévisuel par la force de l’image aura tendance à créer plus rapidement l’émotionnel au niveau des informations tragiques que les informations diffusées par le vecteur radiophonique. 

Nos résultats montrent que les personnes regardent et écoutent de moins en moins les émissions à l’heure de leur diffusion, mais les consultent de plus en plus sur RTS.ch

Notre échantillon n’est pas séduit par certaines séries américaines, même si elles sont très prisées par la jeunesse. C’est une manière de fidéliser les téléspectateurs en attendant une émission maison en deuxième partie de soirée par exemple Infrarouge, ou encore la Puce à l’oreille.

Une question d’un participant portait sur le manque de diffusions de pièces de théâtre. Il faut savoir que ce dernier attire très peu en télévision. 

Le Directeur de la RTS souligne par ailleurs que les Romands restent peu intéressés par les événements concernant les autres cantons (les dernières élections cantonales de Genève par exemple suscitent 29 % d’intérêt au bout du lac et 1 % ailleurs). Or la RTS en tant que généraliste se doit d’intéresser toute la Romandie ! 

Les questions furent encore denses, mais l’heure avançant, il fallut mettre un terme à cette rencontre très instructive et constructive. La SRT Vaud remercie vivement Gilles Marchand de son aimable présence et de sa prestation si intéressante et appréciée.

Pascal Dind, SRT Vaud