24.10.2022 - SRG SSR

«Annales Qualité des médias»: les programmes de la SSR font bonne figure

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Un rapport de l’Université de Zurich évalue la qualité des médias en Suisse.

Depuis la première édition des «Annales Qualité des médias», en 2010, le Centre de recherche Sphère publique et société (Forschungszentrum Öffentlichkeit und Gesellschaft – Fög) de l’Université de Zurich fournit chaque année des chiffres clés actuels sur la qualité, l’utilisation et la concentration des médias ainsi que sur l’évolution du système médiatique suisse. Il examine toutes les catégories de médias et procède à un classement par tendances et événements actuels, comme la couverture de la pandémie de coronavirus ou encore de la guerre en Ukraine.

Les émissions d’information de la SSR occupent le haut du podium

Le Fög constate une amélioration de la qualité générale des médias suisses malgré une baisse des ressources. Il remarque en outre que les médias font davantage de mise en perspective depuis le début de la pandémie de coronavirus. Comme les années précédentes, ce sont les émissions d’information de la SSR qui obtiennent les premières places pour les quatre critères de qualité (pertinence, diversité, mise en perspective et professionnalisme). On retrouve en tête du classement «Echo der Zeit» (SRF), «Telegiornale sera» (RSI), «Rendez-vous» (SRF), «Le 12h30» (RTS), «Radiogiornale 12.30» (RSI), «Tagesschau» (SRF), swissinfo.ch (SWI), «10vor10» (SRF) et «Le Journal» (RTS).

Dans les catégories de médias, le Fög place la radio publique en première position, suivie de la télévision publique, des journaux et magazines du dimanche, des portails en ligne de la SSR, de la télévision privée et des journaux par abonnement.

Davantage de personnes qui ne consultent pas les nouvelles

La hausse de la part d’indigents médiatiques, c’est-à-dire les personnes consommant très peu de médias d’information, inquiète le Fög. En 2022, ce groupe représentait 38,5 % des Suisses et Suissesses.

Aujourd’hui, les jeunes adultes entre 19 et 24 ans ne consommeraient plus que 7 minutes d’informations en moyenne par jour, principalement sur leurs smartphones, qui est pour eux le principal appareil utilisé pour s’informer. Selon le Fög, ce phénomène pourrait être lourd de conséquences pour la confiance dans les institutions et la participation démocratique.