30.03.2012 -

Le Kiosque à Musiques, plein les yeux et les oreilles dans les régions

Nouveau nom, nouveau générique, nouveau décor...

Il souffle un air de nouveauté sur l’émission télévisée dédiée aux musiques populaires (anciennement Boîte à Musique) : nouveau nom, nouveau générique, nouveau décor, mais surtout une émission qui sort dès à présent de ses studios pour se rendre avec la radio au cœur des régions ! En effet, depuis le 3 mars, les téléspectateurs ont pu découvrir un Kiosque à Musiques réalisé sur le terrain.

Environ une fois par mois, les caméras de la télévision se joignent aux micros du Kiosque à Musiques pour enregistrer le temps d’un week-end les concerts interprétés aux quatre coins de Suisse romande par les ensembles d’accordéons, les ensembles à vent, l’art choral ou les musiques traditionnelles, les quatre catégories qui composent les formations de musiques populaires.

Jean-Marc Richard, y a-t-il assez de matière dans la musique populaire pour autant de temps d’antenne ? Nous travaillons avec des conseillers musicaux qui nous aident à faire des choix de contenu et de lieu, puisque c’est une musique fortement liée aux régions. Il me semble important de rappeler qu’en Suisse huit musiciens sur dix font de la musique populaire ; mon engagement est d’essayer de rendre compte de la vigueur de cette musique-là au travers des deux déclinaisons, radio et tv, du Kiosque à Musiques. 1h30 de radio et 26 minutes de tv, c’est un minimum !

Concrètement comment se passent les enregistrements ? Nous enregistrons du lieu hôte deux Kiosques pour la tv le vendredi soir, et deux autres le samedi. Et nous sommes également en direct pour la version radio le samedi.

Sacré rythme ! Oui, mais j'aime ça. De plus, c’est très intéressant : suivant le média, le métier d’animateur est différent. En tv, je suis dans un contexte plus intime, l’espace est plus petit, il y peu de gens sur le plateau. Un invité m’accompagne durant toute l’émission pour parler de sa région. En radio, c’est un direct en public, seule la dimension musicale compte, les auditeurs veulent entendre le concert. Côté équipes, les unités de production et de réalisation travaillent ensemble. Sur le terrain, le gros casse-tête reste encore la planification, mais avec le temps, tout devrait se mettre en place de plus en plus facilement.

Chapeau tiré du communiqué de presse de Fanny Eternod, propos recueillis par Nadia Kara