05.07.2018 - Médiatic

Ils pédalent vers « Un nouveau monde »

© RTS/Jay Louvion

Un périple écolo à vélo le long de la ViaRhôna sur RTS La Première à du 2 au 28 juillet!

Du lundi au vendredi à 9h30 sur RTS La 1ère

Quelque 600 km séparent Genève de Port- Saint-Louis-du-Rhône, aux portes de la Méditerranée. Lucile Solari et Adrien Zerbini feront chacun la moitié du parcours, en dix étapes respectives. Elle du 2 au 13 juillet. Lui du 16 au 27 juillet. A quelques semaines d’enfourcher leur bicyclette, le duo cogite sur le principe au coeur de leur aventure.

Comment est né ce rendez-vous estival, Un nouveau monde ?

Lucile Solari : En tant que productrice et présentatrice de Prise de terre, j’ai pensé qu’il serait sympa de suivre un été la Via- Rhôna et faire ce voyage dans l’esprit de la transition écologique. L’idée est de nous déplacer en ayant le moins d’impact possible sur notre environnement, en termes de mobilité, d’utilisation des ressources, de production de déchets et même d’alimentation. On expliquera les problèmes spécifiques que nous rencontrons. Est-ce plus compliqué de voyager ainsi ? Quels bénéfices on en retire ? C’est le premier aspect de l’émission. Ensuite, à chaque étape, nous allons rencontrer des gens engagés, à leur manière, dans cette transition écologique. Certains font de l’agriculture bio, de la permaculture, du commerce local, etc. D’autres sont dans une démarche socio-écologique. Par exemple, sur le parcours de Seysell à Belley, des citoyens se sont mobilisés pour créer une école alternative. L’initiative entre bien dans notre projet.

Adrien Zerbini : On voyage à vélo, majoritairement en site propre (voie verte, sans véhicule motorisé) et c’est aussi l’occasion de parler simplement d’endroits sympas à visiter, comme un parc naturel qui fait de la conservation d’espèces. Un nouveau monde est d’abord une émission de vacances, et non pas militante, sur le ton de la bonne humeur.

Comment serez-vous organisés ?

L.S. : Nous travaillerons en équipe avec un réalisateur-technicien qui assurera la diffusion du direct et le montage des reportages. Il changera chaque semaine. En revanche, Leandra fera toute la route, chargée de l’intendance. À elle de s’occuper, entre autres, du logement, de l’alimentation (bio, végétarienne, locale, emballage minimum) mais aussi de dénicher un réparateur en cas de pépins avec nos vélos…

Et pour dormir ?

A.Z. : L’idée est de favoriser les rencontres, la proximité, l’impact minimum. On pourra dormir chez l’habitant, en gîte, dans de petits hôtels s’ils sont dans la mouvance écologique, mais aussi au camping ou dans une grange. De toute façon, on emporte nos tentes.

Côté équipement, parlez-nous de vos vélos…

L.S. : Adrien et moi pédalerons sur nos vélos mécaniques personnels. Et pour transporter le matériel, nous aurons un vélo-cargo électrique.

Au quotidien, êtes-vous des sportifs qui vous déplacez en deux roues ?

A.Z. : Je suis plutôt sportif. Je vis à Genève et me déplace beaucoup à vélo. J’ai habité en France voisine et j’empruntais des moyens de mobilité multiples. Ma qualité de vie en pâtissait. J’ai opté pour la ville et suis sans voiture.

L.S. : En théorie, c’est ma philosophie. En pratique, la situation est plus compliquée ! Je vis en partie à Lausanne. J’habite dans un studio, à proximité de la radio. Quand je suis là, je ne touche pas ma voiture (hybride). Sinon, j’ai une maison dans un village, perché à 23 km de Pontarlier. Là-bas, sans voiture, on ne va nulle part. Je n’ai pas le choix. C’est un aspect intéressant à aborder dans notre émission : montrer pourquoi la transition écologique, telle qu’elle est promue dans une certaine frange du secteur économique – notamment les transports publics – n’est pas viable. Sinon, j’ai un bon entraînement physique, je ne suis pas sédentaire.

Texte: Médiatic 202 – Juillet/Août 2018