14.04.2011 -

Massimo Lorenzi : compétence, rigueur et sensibilité au service du sport à la TSR

Assemblée générale et rencontre avec Massimo Lorenzi

Près de 150 personnes ont assisté à la rencontre avec Massimo Lorenzi organisée le 19 mai par la SRT Jura à Glovelier. Devant une salle comble garnie notamment de représentants du monde sportif jurassien et en présence de la ministre jurassienne de la culture et des sports Elisabeth Baume-Schneider, le chef des sports de la TSR a fait un vibrant plaidoyer pour le maintien d’une offre performante en matière de programmes sportifs.

Pour Massimo Lorenzi, le sport est au carrefour de différentes valeurs telles que la compétition, le divertissement-spectacle et l’émotion. En Suisse, le sport est l’un des rares thèmes qui soudent l’unité nationale. Dans un contexte où il est nécessaire de faire des économies et où la négociation des droits de retransmission occupe une bonne partie de son temps, Massimo Lorenzi estime que ce serait une grave erreur de trancher dans le sport. Le sport suscite une hyperréactivité de la part du public et rend souvent les gens plus « dingues » que tout autre sujet. Les quelques erreurs des commentateurs sportifs font réagir le public - et de façon parfois très vive - davantage que celles des journalistes politiques par exemple ! L’ancien présentateur du TJ a rappelé que la TV est un média lourd, en particulier la couverture d’événements sportifs, gourmande en main d’oeuvre et en moyens techniques. Il peut toutefois compter sur une équipe forte d’une quinzaine de journalistes passionnés - dont plusieurs Jurassiens - qui ne comptent pas leur temps. SRT Jura Une foule importante pour écouter Massimo Lorenzi (Photo: SRT Jura)

À l’heure des choix des sports à couvrir, dictés par les mesures d’économie à venir, quatre critères doivent être pris en considération:

  • il ne faut pas rater l’essentiel, ce qui est le plus important pour la majorité des téléspectateurs. Sur certains événements, « il faut mettre le paquet » (Jeux olympiques, coupe de monde de football, coupe du monde de ski) ;
  • si des Suisses brillent dans un sport, la TSR les suit (les classiques cyclistes avec Cancellara, le tennis, le ski nordique, voire la moto et la formule 1) ;
  • la TSR veille à donner un peu d’antenne aux sports moins populaires, dans le cadre de l’émission du dimanche soir ;
  • enfin, il est nécessaire de respecter les diversités cantonales. Longtemps tournée sur Genève, Lausanne et Sion, la couverture des sports à la TSR s’intéresse davantage aux autres régions de Suisse romande. Mais il n’est « pas évident de sentir les spécificités de tel ou tel événement cantonal », et il est encore moins évident d’intéresser toute la Suisse romande avec des événements « trop » cantonaux. Et Massimo Lorenzi de rappeler que la TSR est une télévision régionale et non pas locale.

Les participants à cette rencontre ont été enthousiasmés, voire séduits, par la compétence, la rigueur et la sensibilité de Massimo Lorenzi. D’un avis général, le sport à la TSR est en de bonnes mains, en particulier dans une période où les économies nécessaires engendreront des choix importants.