Le Club 44 et la SRT-NE ont réuni à parts assez égales un bel auditoire, le 29 novembre dernier, après l’AG. Près de cent personnes ont vivement applaudi le directeur général de la SSR, Roger de Weck, évoquant le service public à l’heure d’internet.
Quelques points forts : il s’agit désormais de parler d’un trio, composé des anciennes radio et télévision et du nouvel internet si prisé par les jeunes qu’ils en ignorent souvent ces anciennes. Mais l’offre doit continuer d’être de la meilleure qualité possible, y compris en émissions originales – actuellement en télévision, un 16 % de productions propres alors que celles-ci, en reprises, élèvent à 40 % la moyenne annuelle. Internet, avec sa révolution numérique, impose des remises à jour techniques de plus en plus fréquentes. Et les chaînes généralistes de petits pays comme le nôtre qui subissent déjà une forte concurrence rédactionnelle des voisins linguistiques vont souffrir de l’appétit publicitaire de grands groupes internationaux comme Google ou Facebook.
L’orateur s’est élevé contre une tendance au dénigrement qui conduit parfois à mettre en doute ce qui fait l’originalité de la Suisse, ne serait-ce qu’avec son service public audiovisuel. Une heureuse formule résume bien la situation : à l’égard de la SSR, l’opinion publique est bien meilleure que l’opinion publiée dans la presse.
Freddy Landry
SRT Neuchâtel