29.06.2020 - Assemblée générale

SRT Berne: un comité renouvelé

Plus de 5'000 romands et francophones, téléspectateurs et auditeurs réguliers de la RTS, habitent en ville de Berne et dans sa périphérie

A la suite de son Assemblée générale, la SRT-BE a accueilli trois nouveaux membres dans son comité.

Les priorités sanitaires ont naturellement paralysé la SRT du canton de Berne, comme les autres associations. Ainsi les rencontres prévues ont été renvoyées sine die. Les réflexions sur nos objectifs et les moyens mis en oeuvre pour les atteindre reprendront dès le retour à la normale. La SSR avait prévu de consulter une vaste base par les soirées Valeur publique. A nos yeux, c’est aussi l’existence et le fonctionnement des SRT qui doit être repensé. La fièvre associative des débuts est en effet bien retombée. Nous peinons à maintenir l’intérêt auprès de jeunes adhérent·e·s.

Le renouvellement du comité tombe ainsi à point nommé. Nos trois nouveaux membres (une femme et deux hommes) sont en effet dans la petite trentaine et viendront donner des impulsions à notre structure. Nous en espérons beaucoup. Cela fait en effet quelques années que la SRT Berne se profile comme un lieu de rencontre entre les téléspectateur·trice·s, les auditeur·trice·s, les internautes et les professionnel·le·s de la radio et de la télévision. De belles soirées ont été organisées, des débats publics ont eu lieu. Mais d’autres canaux existent pour s’exprimer et entrer en contact avec la RTS, en particulier par la toile.

L’option prise depuis quelques années est celle de contribuer de manière constructive au devenir des médias de service public. La santé de la presse écrite est inquiétante dans les régions périphériques et requiert aussi l’attention du public. Nous souhaitons participer aux dialogues nécessaires.

Enfin, dans notre canton touché par la fièvre identitaire, la sensibilité est à fleur de peau: qu’attendre de la RTS, en particulier avant le second vote de Moutier? De l’impartialité, bien entendu. Notre expérience démontre que réagir après coup est inutile et se heurte à l’incompréhension des professionnels. Pourquoi ne pas engager la discussion avant l’événement et garantir ainsi un cadre si possible consensuel à son traitement par la RTS?

Pierre-Yves Moeschler, président de la SRT Berne