La nouvelle directrice générale a rencontré, fin mai à Genève, les membres de trois organisations – la SSR Vaud, la SSR Genève, et le Club suisse de la presse.
Pas le temps de tergiverser dans le contexte explosif du moment pour la SSR. Susanne Wille rassure. Elle est une battante. Son naturel séduit. Elle est un peu romande pour avoir étudié à Fribourg et à l’IMD à Lausanne. Avant tout, elle connait la maison et le privé.
Journaliste émérite, directrice du département culture de la SRF et manager expérimentée à la direction générale SRF depuis cinq ans, elle a présenté au public venu participer à la rencontre le cadre du plus grand projet de transformation de tous les temps à la SSR, nommé Enavant.
Suzanne Wille n’a pas attendu pour lancer le processus, car les échéances financières et politiques sont urgentes. Il est en l’état trop tôt pour savoir quelles seront concrètement les mesures d’austérité et de changements organisationnels. Cependant la nouvelle directrice a souligné qu’elle entendait ancrer la SSR dans les régions, préserver la péréquation, et toucher le moins possible aux ressources dédiées aux programmes.
Il ne fait pas de doute que Suzanne Wille saura transformer les structures et les pratiques, et à l’externe renforcer la valeur ajoutée du service public, notamment par des partenariats avec les médias privés. Dans le contexte politique du moment, EnAvant constitue une réponse à l’essentiel des critiques de la SSR, a-t-elle affirmé.