Débat avec Jean-Jacques Roth

Le 7 novembre 2012, la SRT Genève recevait Jean-Jacques Roth, directeur de l’Actualité à la RTS pour un débat animé par Claude Baumann, membre du Comité de la SRT Genève, débat reposant sur les nombreuses questions des membres. En voici un florilège :

• La RTS n’a-t-elle pas exagéré lors des élections USA 2012 ? Non, la radio avait 7 journalistes et la TV 8. C’était moins qu’il y a 4 ans.
• Le 14 novembre le parti communiste chinois nomme sa nouvelle équipe dirigeante. Que fait la RTS ? Beaucoup moins, c’est vrai ! Mais les USA sont un repère pour l’Europe, alors que la Chine reste difficile d’accès libre pour les journalistes, et le système chinois est plus difficile à décrypter.
• But et bilan de la convergence ? Réunir la RSR et la TSR pour créer une nouvelle entité, la RTS. Le projet est bien avancé. Il sera terminé fin 2014.
• Pourquoi l’acronyme RTS ? Pour marquer l’ambition francophone et le rôle national de l’entreprise, au-delà de l’espace romand.
• Pourquoi encore Darius Rochebin au TJ ? Parce qu’il est excellent et apprécié. L’audience du 19:30 en témoigne. Mais le journal continue d’évoluer. Et nous préparons une nouvelle formule pour le passage à la HD en 2014.
• Pourquoi la pub sur les sites RTS Internet a été refusée ? Pour protéger la presse écrite, mais c’est une décision temporaire et la SSR doit pouvoir étendre son champ d’action sur les écrans numériques.
• C dans l’air et Ce soir ou jamais ne sont plus consultables après diffusion, pourquoi ? Les problèmes de droits poussent les diffuseurs à géobloquer la plupart des contenus dont ils ne sont pas producteurs. Et les chaînes françaises achètent beaucoup de leurs productions à des sociétés.
• Quelles relations la RTS entretient-elle avec les partis politiques ? L’indépendance est totale. Tous les partis sont respectés et la diversité des opinions bien représentée dans nos émissions.
• Pourquoi Ligne de Cœur est-elle coupée par les infos ? Ce n’est pas spécifique à cette émission. Nous diffusons un journal à l’heure fixe et les relevés d’audience montrent que ces rendez-vous sont suivis par les auditeurs.
• Pourquoi cette omniprésence des séries américaines ? Ce sont les plus gros producteurs, et ils produisent beaucoup de séries de qualité, à des prix très intéressants.
• Pourquoi les épisodes des feuilletons sont parfois groupés ? Parce que si la RTS veut les diffuser avant les chaînes françaises, il faut parfois les grouper pour les rattraper.

Et la soirée de se terminer par un adage peu utilisé : « si une émission ne vous plait pas, vous n’êtes jamais obligés de la regarder »!

Daniel Zurcher, SRT Genève