Le 27 novembre, la SRT Genève a accueilli Tony Burgener, directeur de la Chaîne du Bonheur et Jean-Marc Richard, porte-voix de l’organisation qui, le temps d’une interview croisée, ont expliqué le fonctionnement de la Fondation à la cinquantaine de participants présents. Ils ont insisté sur le fait que sans lien avec la SSR, la Chaîne du Bonheur n’aurait pas de raison d’être. C’est la SSR qui finance les collectes et c’est grâce à elle que les dons récoltés sont si importants; de plus, elle donne une grande crédibilité à l’organisation.
Mais, comme Tony Burgener l’a relevé, la Chaîne du Bonheur ne bénéficie d’aucun privilège éditorial et les journalistes de la SSR sont parfois critiques envers elle !
Le directeur de l’organisation a également expliqué que les frais de fonctionnement de la Chaîne du Bonheur étaient globalement financés par les intérêts des dons effectués, puisqu’il se passe un certain temps entre le moment où les dons sont faits et le moment où les fonds sont redistribués pour la réalisation de projets. Ainsi, les montants des dons sont complètement alloués à des projets.
Jean-Marc Richard a souligné l’importance de la proximité entre les organisations humanitaires et leurs contributeurs. Pour faire passer un message de solidarité, il faut être proches des gens. Jack Rollan et Roger Nordmann l’avaient très bien compris en créant la Chaîne du Bonheur en 1946; et l’assemblée a été très touchée d’entendre le témoignage d’un membre de la SRT Genève qui, petite fille venue d’Allemagne à cette époque, garde de la chanson de la Chaîne du Bonheur un de ses premiers souvenirs suisses.
Ce soir, chacun a été conquis par la qualité des informations reçues, mais surtout par la proximité et la chaleur des échanges que Tony Burgener et Jean-Marc Richard ont eus avec leur public.
Eliane Chappuis, RTSR
