La SRT Berne a tenu son assemblée générale annuelle le 2 mai dernier à Sonceboz en présence de Raymond Loretan, président SSR, Jean-François Roth, président RTSR, Mario Annoni, membre du Comité régional RTSR et du Conseil régional RTSR, ainsi que de nombreuses personnalités du monde politique et journalistique de la région.
Précédée des souhaits de bienvenue du maire de Sonceboz-Sombeval, Paul-André Jeanfavre, ainsi que d’une brève allocution de bienvenue de Jean-François Roth, la partie administrative présidée par Lydia Flückiger a été rondement menée. Les comptes 2012, bouclant avec un déficit de fr.1’894.90 et inférieur aux prévisions, ont été acceptés à l’unanimité de même que le budget 2013 qui lui aussi prévoit un déficit de fr. 2’870.-. Stéphane Schwendimann a présenté le rapport des vérificateurs des comptes qui ne contenait aucune remarque spéciale. Comme l’a relevé le caissier, le résultat est tributaire des activités et des manifestations dont l’organisation reste à peaufiner. Les cotisations restent fixées à fr. 20.- par membre et fr. 30.- pour les couples. La proposition du comité de fixer à fr. 30.- également la cotisation des personnes morales, a été avalisée par l’assemblée.
Moutier représentée au comité
Afin de répondre au vœu formulé en son temps par la municipalité de Moutier, le comité a demandé à celle-ci de présenter une candidature, ce qui fut fait en la personne de Claude Monnerat, ancien président du Conseil de ville, élu par acclamations. La ville de Moutier, siège de l’antenne régionale de la RTS, sera dès lors représentée au comité de la SRT Berne.
La SSR, les SRT et la cohésion nationale
C’est le thème développé avec brio par Raymond Loretan, président de la SSR et invité de la soirée.
Raymond Loretan a d’abord rappelé les lignes principales du mandat confié par le Conseil fédéral à la SSR, soit offrir des programmes de qualité équivalents dans les quatre régions linguistiques du pays. Et ceci malgré une concurrence toujours plus active des médias privés. La cohésion doit rayonner, insista l’orateur, non seulement par-dessus le Röstigraben, mais aussi à l’étranger. Pour cela, la SSR dispose d’un fondement solide composé de deux piliers formant une structure unique au monde : l’institution d’une part et l’entreprise d’autre part. Une association de droit privé qui exécute des mandats de droit public.
Comme la Suisse a été construite avec les communes, la SSR est basée sur les SRT, déclare l’orateur qui met en avant le rôle fondamental que jouent les différentes sociétés cantonales, dont la SRT Berne. Il précisa ensuite que le budget de la SSR s’élève à 1,6 milliard de francs et que l’entreprise comprend 6’000 employés dans des métiers très variés. À propos de la redevance, il faut constater que si elle s’élève aujourd’hui à fr. 462.- par année, la clef de répartition qui en est faite entre les régions permet de solidifier l’équilibre en matière de cohésion nationale. Et grâce à son modèle unique, la SSR peut jouer un rôle fédérateur, un rôle crédible tout en demeurant indépendante. La SSR n’est pas une télévision d’État, loin de là.
Pour terminer, Raymond Loretan souligna l’esprit particulier qui anime la SSR à tous les niveaux. Un esprit dynamique, positif et résolument tourné vers l’avenir, bref l’esprit SSR. n
Claude Landry, SRT Berne
