« Infrarouge » expliqué par Alexis Favre lors de l’AG de la SSR Jura le jeudi 13 juin 2024.
L’émission Infrarouge a 20 ans. À l’époque, on aimait bien que les participant·es soient complètement opposé·es, pour des discussions bien animées. Aujourd’hui, ce n’est plus trop la mode : on préfère faire discuter des personnes avec des points de vue différents, mais en les écoutant bien et en les laissant exposer leurs arguments. Comme ça, le public peut se faire sa propre idée. Le décor et le logo de l’émission montrent bien cela, avec une table ronde et le rouge pour symboliser les débats qui devraient être passionnés. Bien sûr, si ça chauffe et qu’il y a des désaccords, ça fait le buzz et l’audience grimpe !
La préparation de l’émission commence le vendredi matin avec une séance de rédaction. L’équipe cherche des sujets qui intéresseront vraiment le public pour le mercredi suivant. Alexis Favre explique qu’on ne traite pas tous les sujets des votations fédérales, mais qu’on parle du monde, du climat, et de l’humanité en général. Il y a 40 émissions par an. Christophe Siero prépare les sujets, et Florence Huguenin, l’assistante-réalisatrice, se charge de la documentation avec beaucoup de compétence. Jean-Marc Aellen, le coproducteur, parle à l’oreillette du présentateur. Il donne des suggestions et vérifie des trucs. Ses messages doivent être courts, évidemment. Sept cameramen sont là toute l’année.
Pour les invité·es, ce n’est pas trop difficile de trouver des gens, ils aiment passer à la télé et venir à l’émission. On fait attention à choisir des personnes de différentes régions, compétentes, de toutes tendances et on veille à respecter la parité homme/femme. Il faut parler avec chaque invité·e pour bien préparer l’émission, et en direct, impossible de tricher !
Chaque émission est préparée en détails avec des bulles temporelles. Le mardi soir, on distribue le canevas. Le mercredi matin, c’est la séance de production. Pour être à l’aise, il faut bien préparer les sujets, savoir de quoi on parle et être décontracté.
En conclusion, Alexis Favre avoue qu’il y a eu peu de ratés, une réussite inattendue avec le Conseil communal de la Chaux-de-Fonds, et quelques plaintes, comme pour le 3e sujet des votations du 9 juin qui n’a pas été traité, ce qui a conduit les initiant·es à porter plainte.
L’Assemblée s’est terminée par le verre de l’amitié. Merci à tou·tes les participant·es et intervenant·es !
Françoise Engel, SSR Jura
