« Toute une vie » donne la parole à des personnalités qui font la Suisse et qui vont ouvrir leur album de souvenirs.
Jeudi 28 décembre 2017 à 22h35 sur RTS Un
Le 28 décembre, dans l’émission Toute une vie, le comédien préféré des Romands Joseph Gorgoni parle de son enfance à Genève, de sa grand-mère, qui a inspiré Marie-Thérèse Porchet, de ses débuts à la Garçonnière, de l’Olympia de Paris, de ses incroyables succès.
Romaine Jean a enregistré des entretiens avec douze personnalités qui ont marqué la Suisse, dans différents domaines – politique, économique, culturel, sportif ou encore scientifique. Carla del Ponte, Leonard Giannada, Claude Torracinta ou encore Ruth Dreifuss ravivent les moments forts de leur vie et de leur trajectoire, à partir d’archives RTS ou de documents personnels rares. Propices à éveiller souvenirs et émotions, ces images structurent l’entretien. Entre l’intime et le public, cette série permet de traverser l’histoire récente de la Suisse et ses grands événements. Elle constitue un nouveau catalogue audiovisuel à valeur patrimoniale réalisé en collaboration avec la FONSART.
Joseph Gorgoni : toute une vie sur scène !
En témoignent ses archives personnelles, tout petit déjà, Joseph Gorgoni aimait se mettre en scène. Il s’y voyait déjà… et il avait raison. Depuis l’âge de 15 ans, où il s’est glissé dans la peau de Dalida, Sylvie Vartan ou Nina Hagen, jusqu’à son dernier spectacle De A à Zouc ce danseur, comédien et humoriste n’a cessé de battre les planches et de se métamorphoser. Bientôt 30 ans sur scène ! « Le succès m’a calmé, rassuré et rendu très heureux », confie-t-il à Romaine Jean. Adopté du public par Marie-Thérèse Porchet, cet artiste aux talents multiples a même conquis Paris. D’abord en 1989 dans l’un des rôles principaux de la fameuse comédie musicale Cats puis dans les années 2000 avec La truie est en moi.
Joseph Gorgoni évoque sa rencontre déterminante avec Pierre Naftule, la Revue, mais aussi des sujets plus intimes : la maladie de sa mère, son amoureux avec lequel il vit depuis 17 ans. Il revient sur sa jeunesse marquée par le sida et la perte de nombreux amis. L’homophobie aussi, comme le montre les reportages d’époque sur la Gay pride à Sion. C’était en 2002 et certains voyaient dans l’homosexualité « Une calamité pour la santé ». Entre beaucoup de lumière et quelques ombres, images d’hier et d’aujourd’hui, Joseph Gorgoni raconte sa vie avec générosité, tendresse et simplicité. « Une vie marquée par beaucoup de chance », dit-il avec le sourire.
Prochains rendez-vous : le 4 janvier avec Claude Nicollier et le 11 janvier avec Ruth Dreifuss
Texte:RTS