12.06.2013 -

Interview de Roger de Weck par Migros Magazine

Roger de Weck se livre au sujet des émissions et vidéos diffusées sur internet par la SSR, du prix de la redevance et de la téléréalité.

«Nous devons être présents à l’endroit où notre public se trouve»

Depuis janvier 2011, Roger de Weck occupe le poste de directeur général de la SSR. L’ancien rédacteur en chef du «Tages Anzeiger» et de «Die Zeit» nous parle de la fin du télétexte, des émissions et des vidéos diffusées sur le site internet de la SSR, du prix élevé de la redevance et de la téléréalité.

Roger de Weck, le Conseil fédéral vient de décider que la SSR était en droit de publier sur son site internet des textes sans rapport avec ses programmes. Cela vous soulage-t-il?

L’essentiel n’est pas là, et n’a guère été mentionné publiquement: désormais, la SSR a le droit de produire des émissions, des vidéos et des contributions audio que l’on pourra uniquement voir ou écouter sur internet. Cela nous ouvre des perspectives entièrement nouvelles.

Quand vous mettrez-vous à l’ouvrage?

Dès cet été. Le service public suédois produit déjà des séries spécialement destinées à internet. Elles sont tournées par des jeunes pour des jeunes. Les acteurs principaux ne sont pas des stars de la télévision, mais des stars des médias sociaux.