La mer, les insulaires voilà les deux thèmes qui portent! A marée haute est une émission proposée par RSR- La Première. Pour certains épisodes, une équipe se déplace sur des îles tout autour de la planète, à la rencontre des habitants. 10 jours en tout, pour récolter du son, faire des interviews, et envoyer le tout par internet.
Interviews croisées de Madeleine Caboche, productrice de l'émission et Michèle Durand-Vallade, deux caractères bien définis, unis par une belle complémentarité.
Madeleine Caboche, en deux mots, parlez-nous de l'émission. Il s'agit de la 3e saison d'A marée haute, qui est une émission quotidienne d'été. Pour quelques-unes de ces émissions, nous avons la chance de nous déplacer dans d'autres parties du monde. L'année passée, seuls Muriel Mérat et Blaise Angel, reporters, étaient partis sur les îles choisies. Cette année, c'est par groupe de 3 que nous voyagerons, sur les îles: La Réunion, les îles de la Madeleine et les Açores. Avec David Goland, Jean-Daniel Mottet et Didier Rossat pour les réalisateurs, et Muriel Mérat, Sarah Dirren et Christophe Canut pour les reporters.
Comment se passe concrètement la préparation? Michèle Durand-Vallade: Les 10 jours sur place nécessitent un gros travail d'organisation en amont. Durant ces 10 jours, nous devons effectuer 5-7 reportages et recevoir à peu près le même nombre d'invités. Les 5 premiers jours y sont entièrement consacrés pour pouvoir, dès la 2e semaine, commencer la diffusion à l'antenne. Bien entendu, il faut faire face à toutes sortes d'imprévus, comme les averses que nous avons essuyées à la Réunion qui compliquent les déplacements ou des désistements.
Quelle chance de voyager dans ces conditions! Michèle Durand-Vallade: Oui, si il est vrai que nous travaillons 14 heures par jour, ça dépasse largement le cadre du travail. Malgré le manque de temps et de moyens, c'est un plaisir, évidemment. D'ailleurs, ce genre d'expériences permet de tisser des liens particuliers avec les collègues qui étaient également de l'aventure, quelque chose qui reste une fois de retour à la vie quotidienne.
C'est bientôt votre tour de partir, dans quel état d'esprit êtes-vous? Madeleine Caboche: Je me réjouis de sortir de la routine des studios et d'aller rencontrer l'autre chez lui. Ça fait 20 ans que je suis tous les jours en direct au micro de la Première et le reportage-terrain est un métier différent. Mon quotidien, c'est un peu accoucher l'autre grâce aux interviews; dans ce nouvel excercie il s'agit de fabriquer des images avec des sons. Et bien entendu, je me réjouis de faire découvrir les Açores, îles méconnues, à nos auditeurs.A marée haute du 25 juillet au 19 août 2011, du lundi au vendredi de 10h00 à 11h00 le samedi à 9h00
Nadia Kara, RTS