18h, le jeudi 5 mars 2015, dans une salle de l’Hôtel Alpes et Lac, en face de la gare de Neuchâtel, a lieu l’assemblée générale annuelle de la SRT Neuchâtel qui aborde les questions statutaires formelles. Tout fut approuvé d’un bout à l’autre, sans la moindre marque d’opposition, ni même d’abstention.
Mais tout de même avec une surprise : pour l’AG, beaucoup plus de monde que d’habitude, quatre dizaines au moins au lieu d’à peine trois d’habitude. Curieux. Pourquoi ce frémissement?
18h45, la salle se remplit. Il faut sortir les tables, les remplacer par des chaises. Puis, la porte se referme sur quelques dizaines de personnes qui ne peuvent pas s’entasser dans un local archi-comble. Du jamais vu depuis le passage à la fin de siècle dernier de Daniel Schneidermann pour un Arrêt sur images ! C’est bien, pour le président, alors un peu esseulé, d’être débordé! Mais peut-être pas pour les laissés pour compte dans le corridor d’accès à la salle!
Pourquoi ce succès? Hypothèse : une splendide voix radiophonique, celle de Simon Matthey-Doret, devient visage qui fait comprendre dans une forme élégante, rendant aisées les interventions spontanées venues de la salle, comment se prépare, déjà au cours de la soirée précédente, la quasi-totalité du Journal du matin du lendemain.
Manon Romerio, directrice de la communication RTS, avec de nombreux tableaux, a énuméré « les enjeux des médias du service public » dans les mois et années qui viennent.
Enfin, Gilles Marchand, directeur général de la RTS, répondant aux questions, évoqua aussi la possibilité offerte désormais de voir la radio filmée. La voix sera ainsi portée par un visage.
Freddy Landry, SRT Neuchâtel
